Mon expérience personnelle tout comme ma pratique professionnelle m'a prouvée que oui et c'est pourquoi je m’investie dans ce domaine. Le souffle est une fonction fondamentale dans la régulation des émotions dans la mesure où chaque émotion se traduit par un changement de posture et de respiration. L'avantage c'est que cela marche dans les deux sens ! En apprenant à maîtriser sa respiration et à orienter ses pensées, nous pouvons réguler nos émotions, développant ainsi la capacité à prendre du recul dans des situations anxiogènes ou irritantes pour nous et, nous permettant de mieux réfléchir et donc d'agir différemment que ce que nous faisions sous le coup d'émotions négatives fortes et envahissantes. 

Dans notre société où nous courons sans cesse, où nous nous sentons « sous pression » constamment, une séance de relaxation-pleine conscience, c'est octroyer une pause à notre cerveau dans ce monde agité, réapprendre à faire attention à soi, à lâcher prise, à se connecter à son corps et à ses sensations, à se détendre. Ça n'ôte pas le stress mais cela en diminue les effets, nous y rend plus résistants et, en évacuant physiquement ses effets néfastes, et en permettant à notre esprit d'y voir plus clair et ainsi de prendre de meilleure décision, de définir de meilleures stratégies pour « faire face ».

Au delà de mon expérience, les vertus de la méditation et de la relaxation pour la santé   ont été démontrées dans plus de 500 études scientifiques effectuées dans 200 universités et institutions indépendantes, publiées dans plus de 100 périodiques scientifiques majeurs tels que : Science, The Lancet, Scientific American, American Journal of Physiology. Ces études ont démontré que la méditation produisait des bienfaits physiologiques et psychologiques tels que : 

•     la diminution de l'anxiété,

•     la diminution des rechutes lors de dépression,

•     la diminution du syndrome de stress post-traumatique,

•     la normalisation de la tension artérielle,

•     l'amélioration des insomnies,

•     l'amélioration des douleurs chroniques,

•     le ralentissement du rythme cardiaque,

•     la baisse du taux de cortisol sanguin (hormone du stress),

•     la baisse de l'hypertonie musculaire,

•     la diminution des poussées de psoriasis...

 

En France, certains hôpitaux ont déjà introduit ces pratiques : Hôpital Sainte-Anne à Paris, CHU de Lyon, CHRU de Lille, Centre anti cancéreux René-Huguenin à Saint-Cloud, certaines unités spécialisées dans la lutte antidouleur. Certaines écoles ont elles aussi lancé des programmes de sophrologie et de méditation pour enfants et adolescents afin de lutter contre la violence scolaire ou le stress des examens.